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C'est avant tout la rencontre d'un sujet avec un psychanalyste :
L'enjeu en est quadruple. Permettre :
C'est un véritable entretien, où la parole du Sujet prend valeur de vérité subjective qui vise à sortir la présentation de sa fonction spéculaire, et à l'introduire au champ du symbolique. Ceci ne peut se pratiquer sans éthique.
L'intérêt clinique et théorique doit se confondre avec celui du patient. Mise en ordre, élucidation, ébauche de construction et hypothèse diagnostique qui conditionnent l'accueil de la parole, et peuvent à minima indiquer ce qu'il vaut mieux éviter de faire, ou suggérer une orientation thérapeutique, ouvrir des perspectives d'avenir. Un effet thérapeutique peut en advenir de surcroît, sachant qu'il est impossible de prévoir à l'avance ce que provoque une rencontre.
La situation de transfert reste ponctuelle, sans lendemain, l'interlocuteur du patient est bel et bien en position d'analyste, sinon effectivement, pourrait-il se laisser dériver à occuper la place du maître.
Chaque unité consacrera un temps au débat sur les questions amenées par les présentations cliniques. Reprise dans l'après-coup du dialogue patient-analyste. Il s'agit d'un essai de rigueur visant à éclairer des points de clinique analytique, s'appuyant sur le discours de celui qui s'y est prêté. C'est l'occasion éthique de passer à l'élaboration théorique de la pratique.
Il s'agit pour les participants de proposer à la réflexion commune les questions qu'ils rencontrent dans leur pratique, quelle qu'elle soit.
Dans l'ouverture de la Section clinique de Vincennes, en janvier 1977, Jacques Lacan écrivait que la clinique psychanalytique « est le réel en tant qu'il est impossible à supporter ». Ce réel est celui auquel chaque être parlant a affaire. L'enseignement de Sigmund Freud et de Jacques Lacan offre des repères de structure permettant de s'orienter dans la pratique clinique.
Si, comme l'indique Jacques Lacan, « le sujet est réponse du réel », la clinique psychanalytique est une clinique du sujet. Elle met l'accent sur le type de réponse que chacun donne par la position qu'il occupe dans la structure névrotique, perverse ou psychotique. Elle souligne que le sujet ne fait pas que mobiliser ses défenses mais qu'il élabore des constructions et fait des trouvailles. Comment entendre et accueillir ce savoir qu'il dépose et à quelles fins ?
« Le cas contrôle la cure » dit Colette Soler. C'est-à-dire que la construction d'un cas n'a pas que des vertus de démonstration mais aussi une vertu éthique qu'il s'agit de vérifier au un par un.
Lieu commun à tous les sites avec l'ensemble des enseignants du CCPO
Enseignants : Fanny Matte (référente), Marie-Annick Le Port Gobert, Véronique Maufaugerat, Roger Merian
Enseignants : Paula Damas (référente), François Boisdon, Roger Merian, Vandine Taillandier, Laurence Texier
Enseignantes : Elisabeth Léturgie et Agnès Roelandt-Slowack
Enseignants : Marie-Thérèse Gournel (référente), Marie-Hélène Cariguel, Marie-Laure Choquet, Alexandre Faure, Alfred Rauber, Cyril Vybiral, David Bernard
Enseignants : Jacques Tréhot (référent), Jean-Michel Arzur, Alexandra Boissé, Marie-Annick Le Port-Gobert, Rosa Guitart