Programme des enseignements >
Par Sol Aparicio, Patrick Barillot, Armando Cote, Jean-Pierre Drapier, Françoise Gorog, Jean-Jacques Gorog, Anita Izcovich, Luis Izcovich, Martine Menès, Agnès Metton, Frédéric Pellion, Colette Sepel, Colette Soler, Annie Staricky, Marc Strauss, Membres du Collège clinique psychanalytique de Paris,
et Emmanuelle Moreau, Marie-Paule Stephan, Membres d’un Collège rattaché.
Cette année nous inaugurons un séminaire des enseignants, mensuel, et (en principe) le 1er jeudi du mois, consacré au thème de l’année.
Cette initiative vise à améliorer ce qui fonctionne depuis des années. Nous avons souvent constaté le fait qu’en dehors des journées d’ouverture et de clôture, les divers enseignements du collège étaient juxtaposés sur une grille horaire hebdomadaire sans débat collégial sur les questions cliniques.
Il s’agira cette fois de soirées de débat, sur le thème de l’année, à partir de très brefs arguments proposés alternativement par chaque enseignant aux autres, une semaine avant le séminaire. Ils seront lus à l’ouverture mais chaque séance sera entièrement consacrée à la discussion. D’où le titre d’Impromptus.
par Armando Cote et Jean-Jacques Gorog
Discussion et élaboration par Armando Cote, Jean-Jacques Gorog et Agnès Metton.
« On dit qu'il n'y a pas d'urgence en psychiatrie, est-ce si vrai ? »
par Patrick Barillot et Marc Strauss
La matinée se déroule en trois temps. Nous consacrons un premier temps à la reprise de la présentation précédente et ses après coups, dont nous informe l'équipe soignante. Dans un second temps, un entretien clinique se tient en présence du patient. Enfin, la matinée se clôt par une discussion sur le cas présenté avec l'ensemble des participants.
par Colette Sepel ou Jean-Pierre Drapier
Chaque Unité Clinique se déroule en trois temps :
par Colette Soler
Service du Docteur Catherine Boiteux.
Les présentations du Collège clinique de Paris à Sainte Anne ne reprennent pas à la rentrée 2020. Une nouvelle présentation aura lieu à l'hôpital de Maison Blanche.
La présentation se tiendra au sein du site d’Avron du GHU Paris Psychiatrie et neurosciences où nous serons généreusement accueillis dans le service du Docteur Catherine Boiteux.
La formule choisie sera précisée ultérieurement. Par ailleurs le nombre de participants sera limité à 30.
par Jean-Jacques Gorog
Le temps se joue de nous, tantôt il nous fait croire à l’urgence et nous trompe, tantôt il nous fait croire qu’on peut prendre le temps et il nous trompe encore. Aux deux extrêmes du parcours de Lacan se trouvent Le Temps logique (1945) et La topologie et le temps (1978-79) et nous serviront de tremplin.
par Marc Strauss
Lacan a parlé des deux. La première est pour le sujet aussi indispensable que bénéfique, face à l’urgence à fournir la réponse adéquate.
Freud a découvert la place centrale de l’angoisse de castration, permettant au sujet de réordonner sa réponse inconsciente à moindre frais. Lacan a ajouté qu’il fallait au sujet le temps de s’y faire. Qu’est-ce qui alors détermine le tempo d’une analyse ?
par Luis Izcovich
Alors que l’inconscient ne connaît pas le temps, nous aborderons ici comment une pratique de parole instaure pour le sujet la dimension de la hâte qui aboutit à une certitude.
Nous démontrerons comment les anticipations prématurées et les procrastinations qui évitent de conclure font symptôme et basculent dans une demande qui sollicite une réponse urgente. Face au temps qui soudainement presse, la réponse de la psychanalyse, suivant les termes de Freud, renvoie à une « magie lente », ce qui est repris dans la logique de Lacan par la fonction d’une lente hâte.
Nous examinerons donc les différentes formes que prend le rapport au temps, dans l’hystérie, la névrose obsessionnelle, la perversion et les psychoses. Qu’est-ce qui change à partir de l’expérience analytique ?
par Sol Aparicio
Au plus près du quotidien de la clinique, il y a la demande. Elle est au principe de l'analyse et en constitue l'urgence. Sans ce "quelque chose qui pousse", comme Lacan a pu le dire, pas d'analyse qui vaille.
Nous étudierons donc cette notion, due à Lacan, dans son articulation aux concepts fondamentaux que sont la pulsion et le transfert, afin d'éclairer ce qu'il en est de ses modalités dans l'expérience analytique.
par Colette Soler
Des urgences il y en plusieurs types, mais toutes font appel. Celui qui se noie tend la main, celui qui crie espère l'entendeur, etc. Que la réponse manque et c'est le "laisser en plan". Ils sont aussi divers que les types d'urgences. Alors si les analysants sont des "cas d'urgence" comme Lacan l'a avancé, il faudra aussi s'interroger à côté de tous les autres, sur les laisser en plan analytique.
Les textes à plusieurs.
Cette nouvelle formule prend la suite du séminaire de lecture de textes de Colette Soler des années précédentes à Sainte-Anne.
Le texte : « L’au-delà du Principe de plaisir » de Freud, avec Lacan.
Quatre enseignants : Patrick Barillot, Martine Menès, Agnès Metton, Colette Soler
Quatre cartels. Ils se réunissent tous les 15 jours au moins, les réunions plénières sont prévues tous les deux mois avec les enseignants qui ne sont pas membres des cartels et elles sont ouvertes aux inscrits du Collège.
Quatre collègues initiateurs des cartels : Cathy Barnier, Murielle Chemla, Didier Grais, Elisabete Thamer.
par Elisabete Thamer et Frédéric Pellion
« La psychanalyse ne peut rien élucider d'actuel, sauf à le ramener à quelque chose du passé. [1]»
Cette phrase de Freud, écrite au sujet de la cure, s’applique aussi au « retour à Freud [2]» de Jacques Lacan.
Ce retour est l’investigation minutieuse, continuée par Lacan tout au long de son enseignement, de la lettre du texte freudien. Non pour en recouvrir les obscurités, voire les contradictions, mais pour en éclairer tel recoin par tel autre, telle difficulté par telle autre.
Lacan pensait en effet que « la psychanalyse a consistance des textes de Freud [3]». C’est-à-dire que l’objet de la psychanalyse tient son existence de son invention par Freud, elle-même cernée par ses écrits. En conséquence, approfondir les énoncés de Freud, c’est préciser ce qu’est, et ce que fait, la psychanalyse.
Ce séminaire — auquel les participants seront invités à intervenir — s’appuiera donc sur la lecture de certains textes fondamentaux de Freud, et de leur commentaire par Lacan, choisis en accord avec le thème choisi cette année pour l’ensemble des Formations cliniques du Champ lacanien.
Nous nous concentrerons particulièrement sur deux points : d’une part, le statut, et le rapport à la hâte, de ce que Freud nomme si souvent la « solution [4]» analytique ; de l’autre, la portée de certaines de ses incursions vers la physiologie : poussée, nécessité, voire au-delà du principe de plaisir.
Le lundi de 12h30 à 14hpar Agnès Metton et Jean-Pierre Drapier
À partir de cas cliniques proposés par les participants nous tenterons un repérage clinique et théorique de la constitution du sujet dans son rapport au praticien. Selon les nécessités liées aux présentations, nous réserverons une ou deux séances pour un travail théorique.
S'adresser à Martine Menès
Le collège de clinique psychanalytique de Paris peut recevoir, écouter et étudier la faisabilité de demandes de régulation ou de supervision venant d’institutions de soins – enfants et adultes. La dimension psychanalytique permet la prise en compte de l’inconscient et de ses effets dans des situations de groupe, de prise de décision, de suivi, etc...
S'adresser au CCPP, collegeclinique-paris@cache-moiwanadoo.fr ou Tél : 01 56 24 14 66
À l’attention de M. Menès.
par Armando Cote
Dans “Surveiller et punir”, publié en 1975, Michel Foucault pense la logique de la quarantaine à travers la gestion des épidémies de peste qui touchent le monde à la fin du XVIIe siècle. Il y amène la notion de « biopolitique » pour comprendre diverses politiques de santé. On ne peut plus actuelle. Cet État d’urgence peut-il être mis en parallèle avec l’urgence du sujet ? Quelles sont ces urgences que Lacan qualifie de subjectives ?
Le transfert analytique ne peut se concevoir que dans un état d’urgence. L’urgence est ce moment que l’on situe au temps logique qui précède le transfert, d’avant l’acte, d’avant la mise en mouvement d’une demande. Elle anime, elle pousse l’être parlant vers un appel à l’Autre.
Nous reviendrons sur les événements historiques que Freud et Lacan ont traversés pour aborder les conclusions qu’ils ont pu en tirer, tant pour les « cas » cliniques que pour le discours analytique.
par Yves Le Bon
Nous poursuivrons le thème de cette année en retenant plus particulièrement deux repères pour ouvrir sur : « cas d’urgence », ces repères sont le Transfert et l’Acte, en posant :
Ces questions seront abordées dans le contexte du : « Virus dans la civilisation » et ses conséquences pour ce qu’il en est des discours et du lien social.
par Françoise Gorog